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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 05/09/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 05/09/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Loic Bussières : 22h à Paris, 2h de moins en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile. Journal que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loic, bonsoir à tous.

LB : À la une : la mobilisation des opposants en Biélorussie à la veille d'un 4e dimanche de manifestations. Une nouvelle marche pour dénoncer des fraudes massives lors de la réélection d'Alexandre Loukachenko. ZK : La fin des stages contre le racisme dans les administrations américaines. Donald Trump y voit une « propagande clivante ». Une annonce qui intervient en pleine campagne présidentielle et sur fond de mouvement Black Lives Matter.

LB : Et puis la pandémie de coronavirus. Elle a fait plus de 875 000 morts dans le monde. Toujours pas de vaccins mais un traitement se révèle efficace. On fait le point dans ce journal.

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LB : Avant de développer ces titres, retour en Suède à la Friends Arena de Solna où l'on retrouve notre envoyé spécial Antoine Grognet. Suède-France, c'est du football. La 2e mi-temps vient de débuter dans cette rencontre de Ligue des Nations, et ce sont les bleus qui mènent.

[Transcription manquante]

LB : Antoine Grognet en direct du stade de Solna, en Suède.

ZK : À la une également, le début des concertations sur la transition politique au Mali.

LB : Des discussions organisées à Bamako, mais aussi dans les capitales régionales maliennes par la junte militaire, au pouvoir depuis le 18 août dernier, et le départ forcé de l'ex-président Ibrahim Boubakar Keita. Objectif : définir les modalités d'un retour du pouvoir civil. Par ailleurs on vient l'apprend à l'instant, toujours concernant le Mali, l'Élysée annonce la mort de deux soldats français dans le nord du pays à Tessalit. Ils ont été tués par un engin explosif improvisé au passage de leur véhicule blindé. Un troisième militaire est également blessé.

ZK : La Biélorussie et ce mouvement de contestation qui se poursuit.

LB : Avec de nouvelles arrestations, celles de dizaines d'étudiants qui manifestaient contre le président Alexandre Loukachenko. À Minsk, la capitale où des milliers de femmes ont à nouveau défilé pour réclamer son départ. Alexandre Loukachenko, réélu il y a un mois avec 80% des voix malgré les accusations de fraudes massives par l'opposition. L'issue de ce mouvement est incertaine, mais les manifestants sont déterminés à poursuivre le combat. C'est ce qu'explique Maria Kolesnikova, l'une des principales figures de l'opposition. « Nous comprenons tous que c'est un marathon qui a débuté le 9 août. Nous savons que tout cela peut encore durer des semaines. Nous y sommes prêts. On ne se fait aucune illusion : on ne s'attend pas à une issue rapide. Toutes ces actions de protestation sont inédites dans le sens où elles sont décentralisées : elles se déroulent dans le centre de Minsk, à sa périphérie, mais aussi dans toutes les villes de province, qu'elles soient grandes ou petites et même dans des villages. Dans ce contexte, les affirmations selon lesquelles les actions de protestation sont coordonnées par les Occidentaux ou par je ne sais qui, sont ridicules parce que, comment voulez-vous coordonner des manifestations dans ces petites localités ? Ce sont uniquement les personnes qui se trouvent dans ces localités qui ne sont pas d'accord avec la manière dont le pouvoir ou les pouvoirs locaux les traitent, qui peuvent prendre la tête de la contestation sur place. Ca n'est pas possible de coordonner ou de diriger cela. LB : Maria Kolesnikova jointe à Minsk par Denis Strelkov (de la rédaction russe de RFI).

ZK : On se rend aux États-Unis où Donald Trump vient de prendre une décision inédite à deux mois de la présidentielle.

LB : Alors que la campagne est marquée par les tensions raciales, le locataire de la Maison Blanche vient d'ordonner la fin des formations contre le racisme dans les administrations. Des stages qu'il juge anti-patriotiques. À New York, les explications de Loubna Anaki.

Depuis ce matin, le président américain partage des dizaines de tweets de ses partisans saluant sa décision. À l'une d'entre eux, il répond : « C'est fini ». Donald Trump fait référence aux stages de sensibilisation au racisme qui avaient lieu dans les administrations américaines. Des formations similaires à ce qui se fait dans certaines entreprises visant à sensibiliser au racisme, à la discrimination et surtout au White Privilege, le privilège blanc selon lequel les personnes blanches bénéficient sans en avoir conscience d'avantages dans la société en raison de leur couleur : embauche, logement, éducation… Pour le président américain, ces notions sont je cite, de la propagande clivante et anti-américaine. Donald Trump s'insurge contre ces formations qui selon lui sous-entendent que les États-Unis sont un pays raciste. Il a donc ordonné la suppression de ces formations estimant qu'il était hors de question de dépenser des millions de dollars payés par le contribuable. Une décision qui intervient à 8 semaines de l'élection présidentielles et alors que le pays est toujours en proie à des manifestations contre le racisme et les violences policières. LB : Toujours concernant la campagne présidentielle aux États-Unis. Notez que la chaîne France 24 a demandé le retrait immédiat d'images issues d'un de ses reportages et qui ont été insérées sans autorisation dans un clip de campagne de Donald Trump. « France 24 s'oppose par principe à l'utilisation de ses images dans tout clip partisan, et s'indigne d'autant plus que ses images ont été remontées et détournées de leur sens » souligne Marie-Christine Saragosse, présidente de France Media Monde, qui regroupe France 24 et RFI. ZK : Dans l'actualité également, le Covid-19 et ce chiffre : 875 703. C'est le nombre de victimes qu'a fait le virus dans le monde depuis le début de la pandémie en décembre dernier. LB : Les États-Unis restent le pays le plus touché en termes de décès devant le Brésil et l'Inde. Si les recherches sur un futur vaccin se poursuivent, il ne faut pas s'attendre à une vaccination généralisée avant mi-2021. C'est ce que faisait savoir hier l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé. En attendant ce vaccin, plusieurs études mettent en lumière l'efficacité des corticoïdes. Cette famille de médicaments anti-inflammatoires donne des résultats dans la phase la plus sévère de la maladie. Au point que l'OMS, justement, les recommande dans le traitement du Covid-19. Agnès Rougier.

Dans l'infection pulmonaire par le Covid-19 il y a une première phase infectieuse, puis vers le 7 ou 8e jour, le virus est chassé par l'organisme et l'infection régresse, mais il peut y avoir une 2e phase inflammatoire très grave, causée par le système immunitaire du patient lui-même. Or, c'est justement là que les corticoïdes interviennent. Le Pr Olivier Bouchaud est directeur service maladies infectieuses à l'hopital d'Avicennes en Seine-st-Denis. « Oui c'est cette réaction inflammatoire, des études ont montré que ça apportait un bénéfice donc c'est quelque chose qui est acquis ». En supprimant l'inflammation, les corticoïdes réduisent fortement la mortalité due au Covid, mais ils ne doivent en aucun cas être utilisés chez les patients légèrement atteints.


Journal en français facile 05/09/2020 20h00 GMT Journal in easy French 05/09/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Loic Bussières : 22h à Paris, 2h de moins en temps universel. Bonsoir et bienvenue si vous nous rejoignez pour votre Journal en français facile. Journal que je vous présente en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loic, bonsoir à tous.

LB : À la une : la mobilisation des opposants en Biélorussie à la veille d'un 4e dimanche de manifestations. Une nouvelle marche pour dénoncer des fraudes massives lors de la réélection d'Alexandre Loukachenko. ZK : La fin des stages contre le racisme dans les administrations américaines. Donald Trump y voit une « propagande clivante ». Une annonce qui intervient en pleine campagne présidentielle et sur fond de mouvement Black Lives Matter. Başkanlık kampanyasının ortasında ve Black Lives Matter hareketinin arka planında gelen bir duyuru.

LB : Et puis la pandémie de coronavirus. Elle a fait plus de 875 000 morts dans le monde. Toujours pas de vaccins mais un traitement se révèle efficace. On fait le point dans ce journal.

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LB : Avant de développer ces titres, retour en Suède à la Friends Arena de Solna où l'on retrouve notre envoyé spécial Antoine Grognet. Suède-France, c'est du football. La 2e mi-temps vient de débuter dans cette rencontre de Ligue des Nations, et ce sont les bleus qui mènent.

[Transcription manquante]

LB : Antoine Grognet en direct du stade de Solna, en Suède.

ZK : À la une également, le début des concertations sur la transition politique au Mali.

LB : Des discussions organisées à Bamako, mais aussi dans les capitales régionales maliennes par la junte militaire, au pouvoir depuis le 18 août dernier, et le départ forcé de l'ex-président Ibrahim Boubakar Keita. Objectif : définir les modalités d'un retour du pouvoir civil. Par ailleurs on vient l'apprend à l'instant, toujours concernant le Mali, l'Élysée annonce la mort de deux soldats français dans le nord du pays à Tessalit. Ils ont été tués par un engin explosif improvisé au passage de leur véhicule blindé. Un troisième militaire est également blessé.

ZK : La Biélorussie et ce mouvement de contestation qui se poursuit.

LB : Avec de nouvelles arrestations, celles de dizaines d'étudiants qui manifestaient contre le président Alexandre Loukachenko. À Minsk, la capitale où des milliers de femmes ont à nouveau défilé pour réclamer son départ. Alexandre Loukachenko, réélu il y a un mois avec 80% des voix malgré les accusations de fraudes massives par l'opposition. L'issue de ce mouvement est incertaine, mais les manifestants sont déterminés à poursuivre le combat. C'est ce qu'explique Maria Kolesnikova, l'une des principales figures de l'opposition. « Nous comprenons tous que c'est un marathon qui a débuté le 9 août. Nous savons que tout cela peut encore durer des semaines. Nous y sommes prêts. On ne se fait aucune illusion : on ne s'attend pas à une issue rapide. Toutes ces actions de protestation sont inédites dans le sens où elles sont décentralisées : elles se déroulent dans le centre de Minsk, à sa périphérie, mais aussi dans toutes les villes de province, qu'elles soient grandes ou petites et même dans des villages. Dans ce contexte, les affirmations selon lesquelles les actions de protestation sont coordonnées par les Occidentaux ou par je ne sais qui, sont ridicules parce que, comment voulez-vous coordonner des manifestations dans ces petites localités ? Ce sont uniquement les personnes qui se trouvent dans ces localités qui ne sont pas d'accord avec la manière dont le pouvoir ou les pouvoirs locaux les traitent, qui peuvent prendre la tête de la contestation sur place. Ca n'est pas possible de coordonner ou de diriger cela. LB : Maria Kolesnikova jointe à Minsk par Denis Strelkov (de la rédaction russe de RFI).

ZK : On se rend aux États-Unis où Donald Trump vient de prendre une décision inédite à deux mois de la présidentielle.

LB : Alors que la campagne est marquée par les tensions raciales, le locataire de la Maison Blanche vient d'ordonner la fin des formations contre le racisme dans les administrations. Des stages qu'il juge anti-patriotiques. À New York, les explications de Loubna Anaki.

Depuis ce matin, le président américain partage des dizaines de tweets de ses partisans saluant sa décision. À l'une d'entre eux, il répond : « C'est fini ». Donald Trump fait référence aux stages de sensibilisation au racisme qui avaient lieu dans les administrations américaines. Des formations similaires à ce qui se fait dans certaines entreprises visant à sensibiliser au racisme, à la discrimination et surtout au White Privilege, le privilège blanc selon lequel les personnes blanches bénéficient sans en avoir conscience d'avantages dans la société en raison de leur couleur : embauche, logement, éducation… Pour le président américain, ces notions sont je cite, de la propagande clivante et anti-américaine. Donald Trump s'insurge contre ces formations qui selon lui sous-entendent que les États-Unis sont un pays raciste. Il a donc ordonné la suppression de ces formations estimant qu'il était hors de question de dépenser des millions de dollars payés par le contribuable. Une décision qui intervient à 8 semaines de l'élection présidentielles et alors que le pays est toujours en proie à des manifestations contre le racisme et les violences policières. LB : Toujours concernant la campagne présidentielle aux États-Unis. Notez que la chaîne France 24 a demandé le retrait immédiat d'images issues d'un de ses reportages et qui ont été insérées sans autorisation dans un clip de campagne de Donald Trump. « France 24 s'oppose par principe à l'utilisation de ses images dans tout clip partisan, et s'indigne d'autant plus que ses images ont été remontées et détournées de leur sens » souligne Marie-Christine Saragosse, présidente de France Media Monde, qui regroupe France 24 et RFI. ZK : Dans l'actualité également, le Covid-19 et ce chiffre : 875 703. C'est le nombre de victimes qu'a fait le virus dans le monde depuis le début de la pandémie en décembre dernier. LB : Les États-Unis restent le pays le plus touché en termes de décès devant le Brésil et l'Inde. Si les recherches sur un futur vaccin se poursuivent, il ne faut pas s'attendre à une vaccination généralisée avant mi-2021. C'est ce que faisait savoir hier l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé. En attendant ce vaccin, plusieurs études mettent en lumière l'efficacité des corticoïdes. Cette famille de médicaments anti-inflammatoires donne des résultats dans la phase la plus sévère de la maladie. Au point que l'OMS, justement, les recommande dans le traitement du Covid-19. Agnès Rougier.

Dans l'infection pulmonaire par le Covid-19 il y a une première phase infectieuse, puis vers le 7 ou 8e jour, le virus est chassé par l'organisme et l'infection régresse, mais il peut y avoir une 2e phase inflammatoire très grave, causée par le système immunitaire du patient lui-même. Or, c'est justement là que les corticoïdes interviennent. Le Pr Olivier Bouchaud est directeur service maladies infectieuses à l'hopital d'Avicennes en Seine-st-Denis. « Oui c'est cette réaction inflammatoire, des études ont montré que ça apportait un bénéfice donc c'est quelque chose qui est acquis ». En supprimant l'inflammation, les corticoïdes réduisent fortement la mortalité due au Covid, mais ils ne doivent en aucun cas être utilisés chez les patients légèrement atteints.