×

我們使用cookies幫助改善LingQ。通過流覽本網站,表示你同意我們的 cookie policy.


image

RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 08/05/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 08/05/2020 20h00 GMT

Jérome Bastion : Bienvenue sur Radio France internationale, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, et c'est l'heure de votre Journal en français facile ! À la Une de ce vendredi 8 mai, la pandémie de Covid-19 qui a désormais fait plus de 272 000 victimes dans le monde et ses répercussions économiques :

- le chômage aux États-Unis toujours en forte augmentation, il frôle désormais les 15% de la population active, mais le Président Trump affirme que la situation pourrait revenir à la normale dès l'an prochain. - le gouvernement irlandais a annoncé l'annulation des épreuves du baccalauréat, alors que l'enseignement est à l'arrêt jusqu'à la fin de l'année scolaire, et c'est donc après une notation en contrôle continu que les lycéens se verront attribuer ou non le diplôme. - nous irons ensuite à Hong-Kong, où la situation politique se tend, après des mois de contestation et de blocage des institutions locales; le bras-de-fer entre le camp démocrate et le camp pro-chinois s'est terminé en pugilat au Parlement. -----

JB : Le Fonds monétaire international, qui tablait mi-avril sur un recul de 3% de l'économie mondiale en 2020, a estimé vendredi que les indicateurs de certains pays pourraient détériorer cette prévision. « Les données économiques de beaucoup de pays sont en dessous de notre analyse déjà pessimiste pour 2020. Et en l'absence de solutions médicales, des scénarios plus défavorables pourraient malheureusement se concrétiser pour certaines économies », a souligné Kristalina Georgieva. Le FMI tablait sur un rétablissement partiel en 2021, mais « le comportement inconnu du virus obscurcit l'horizon de nos prévisions », a-t-elle souligné. L'un de ces pays dont les indicateurs se dégradent rapidement, et peut-être plus que prévu, eh bien c'est les États-Unis où le taux de chômage grimpe encore pour atteindre un niveau historique. Il a atteint 14,7 %, le taux le plus élevé depuis juin 1940. 20 millions 500 mille emplois ont été perdus rien qu'au cours du mois d'avril; une baisse record en si peu de temps. Mais le Président américain, qui préconise la reprise de l'activité, ne semble pas inquiet : il estime que l'année prochaine sera exceptionnelle sur le plan économique. Correspondance à Washington, Anne Corpet.

L'économie américaine n'avait jamais perdu autant d'emplois en si peu de temps. Par comparaison, au plus fort de la crise de 2008, le chômage américain a plafonné à 10%, et il s'affichait à 3,5% au mois de février dernier. Tous les secteurs de l'économie sont touchés, le tourisme et l'hôtellerie sont les plus affectés, et c'est la communauté hispanique qui paie le plus lourd tribut avec un taux de chômage proche de 19%. Mais Donald Trump qui était en direct sur Fox News au moment de la publication de ces résultats, refuse de dramatiser. « C'était pleinement attendu ce n'est pas une surprise. Même les démocrates ne me blâment pas pour cela. Mais ce que je peux faire c'est remettre notre pays sur pied, parce que nous sommes des battants, aujourd'hui plus que jamais. Les gens retournent au travail, ce sont des guerriers. » Ces emplois seront de retour, ils seront de retour bientôt a assuré le président. Mais, selon les experts, il faudra plusieurs années avant de retrouver le plein emploi qui faisait la fierté de Donald Trump il y a un peu plus de deux mois.

JB : Le Canada a enregistré en avril un taux de chômage de 13%, soit 5,2 points de plus qu'en mars, plus forte hausse mensuelle depuis 1982, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique. Au total, l'économie canadienne a perdu plus de trois millions d'emplois. Les États-Unis ont bloqué vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU une procédure devant conduire à la mise au vote d'une résolution appelant à une « cessation des hostilités » dans les régions en conflit pour mieux lutter contre la pandémie, selon des diplomates. La procédure rompue par les États-Unis devaient permettre aux deux auteurs de la résolution, la Tunisie et la France, de demander une mise au vote du texte, âprement négocié depuis le mois de mars.

La pandémie de coronavirus a donc fait à ce jour plus de 272 000 morts dans le monde.

- L'Italie a passé la barre des 30 000 morts, en hausse de 243 décès sur 24 heures. - Plus de 31 000 personnes sont décédées au Royaume-Uni, pays le plus touché en Europe désormais.

- Pas d'accalmie en Russie : pour le 6e jour consécutif, le pays enregistre plus de 10 000 nouvelles infections journalières, dont plus de la moitié à Moscou. Le ministre irlandais de l'Éducation a annoncé ce vendredi l'annulation des épreuves écrites du baccalauréat, qui permet de passer du lycée à l'université. L'examen, qui se tient traditionnellement début juin, a d'abord été reporté à la fin juin, alors que tous les établissements scolaires resteront fermés jusqu'en septembre. Les lycéens, eux, réclamaient un système en contrôle continu. Ils sont aujourd'hui soulagés, Emeline Vin. Les ¾ des Terminales souhaitaient l'annulation des écrits. Pour Sophie, une lycéenne de Dublin, le soulagement est immense. « Ça m'enlève un poids ! Ça fait du bien d'avoir des clarifications. On nous avait dit que les examens se tiendraient, mais on n'avait pas d'emploi du temps ! Tous les jours, je me demandais : est-ce que ça va se faire ? est-ce qu'ils vont mettre autre chose en place ? Au fond je pense que c'est la meilleure décision qu'ils pouvaient prendre. C'est juste pour tout le monde, et c'est au nom de la santé de tout le monde. » Les élèves seront notés par leurs professeurs, qui tenteront de déterminer quel score ceux-ci auraient décroché s'ils avaient passé l'écrit. Une autre Sophie, en terminale dans le sud du pays, approuve la décision mais garde quelques inquiétudes. « C'est inédit comme système, alors forcément ça fait peur. Je crains de ne pas décrocher mon premier vœu pour le supérieur, et que les profs soient un peu subjectifs. Bien sûr, j'ai confiance en eux, mais ça m'inquiète quand même. Et puis, il y a certains cours pour lesquels je n'ai peut-être pas fait aussi bien ou je ne me suis pas autant donnée que je ne l'aurais fait pour l'écrit. Ça va peut-être tirer mes notes vers le bas. » Les résultats de ce baccalauréat seront connus à la fin de l'été. JB : À Hong Kong, les signes de mécontentement et de crise politique n'ont pas attendu que la vie normale ait eu le temps de reprendre, pour se manifester. Alors que ce soir les Bars devaient rouvrir (même si Hong Kong n'a jamais été en confinement) l'après-midi a été marqué par des altercations qui ont mal tourné au sein même du parlement local, le Legco. Les explications avec notre correspondante sur place Florence de Changy.

Les députés Hongkongais se sont bel et bien battus. Un député de l'opposition a été évacué du parlement sur une civière. Un autre a indiqué qu'il avait dû être traité aux urgences d'un hôpital public proche, après avoir été trainé au sol sur plusieurs mètres. Certes, tout le monde s'attendait à ce que la réunion du Comité de la Chambre qui devait se tenir vendredi après-midi soit tendue. Car cela fait six mois que le camp pro-démocratie, l'opposition donc à Hong Kong, bloque l'activité du Comité de la Chambre. La seule façon qu'elle a d'empêcher que certains textes soient présentés au parlement, c'est justement en les bloquant à cette étape. Mais le groupe de la majorité en a eu assez et a décidé de reprendre le siège du président de force. Cela a abouti à un quasi pugilat. Finalement, une fois que tous les députés de l'opposition ont été évacués, le comité de la chambre s'est réuni, cette fois sous la présidence de Starry Lee, la chef du plus large parti pro-Pékin, qui devrait normalement présider ce comité mais qui pour des raisons de procédures n'a toujours pas été élue. L'opposition estime qu'il s'agit d'un grave abus de pouvoir.Des appels à des rassemblements illégaux ont été lancés pour la soirée de vendredi à travers Hong Kong. JB : Deux mois après les troisièmes élections législatives en moins d'un an en Israël, Benyamin Netanyahu est finalement chargé de former le prochain gouvernement. Il en a officiellement reçu le mandat par le président Reuven Rivlin hier soir. Il devrait désormais composer une nouvelle équipe avec son ancien rival, Benny Gantz. Le nouveau gouvernement pourrait être présenté mercredi à la Knesset, au terme de quinze mois de crise politique. À Jérusalem, Guilhem Delteil.

C'est à la demande de 72 députés, soit 11 de plus que la majorité absolue, que le président Reuven Rivlin a chargé Benyamin Netanyahu de former le prochain gouvernement. Le Premier ministre sortant a perdu le soutien de Yamina, la coalition de la droite nationaliste religieuse, mais a gagné celui de son ancien principal rival, Benny Gantz. C'est avec lui, conformément à l'accord de coalition qu'ils ont signé, qu'il devrait désormais gouverner. À moins d'un revirement de la part de Benyamin Netanyahu, souligne Yohanan Plesner, président de l'Institut israélien de la démocratie. « Toutes les cartes sont entre ses mains. C'est à Benyamin Netanyahu de décider s'il applique l'accord. C'est un accord politique, qui n'est pas légalement contraignant. Donc il peut décider de ne pas présenter ce nouveau gouvernement à la Knesset. Ce serait une surprise mais je suis certain que Benyamin Netanyahu va commander de nouveaux sondages et faire de nouveaux calculs. » Le Likud et Bleu-Blanc ont toutefois annoncé une date pour la prestation de serment de ce gouvernement : ce devrait être mercredi (13 mai). Mais la crise politique n'en sera peut-être pas terminée pour autant : les réformes nécessaires pour la création d'un gouvernement à deux têtes sont contestées par un parti de gauche et une organisation anti-corruption devant la Cour Suprême.


Journal en français facile 08/05/2020 20h00 GMT Easy French News 08/05/2020 20h00 GMT

Jérome Bastion : Bienvenue sur Radio France internationale, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, et c'est l'heure de votre Journal en français facile ! À la Une de ce vendredi 8 mai, la pandémie de Covid-19 qui a désormais fait plus de 272 000 victimes dans le monde et ses répercussions économiques :

- le chômage aux États-Unis toujours en forte augmentation, il frôle désormais les 15% de la population active, mais le Président Trump affirme que la situation pourrait revenir à la normale dès l'an prochain. - le gouvernement irlandais a annoncé l'annulation des épreuves du baccalauréat, alors que l'enseignement est à l'arrêt jusqu'à la fin de l'année scolaire, et c'est donc après une notation en contrôle continu que les lycéens se verront attribuer ou non le diplôme. - nous irons ensuite à Hong-Kong, où la situation politique se tend, après des mois de contestation et de blocage des institutions locales; le bras-de-fer entre le camp démocrate et le camp pro-chinois s'est terminé en pugilat au Parlement. -----

JB : Le Fonds monétaire international, qui tablait mi-avril sur un recul de 3% de l'économie mondiale en 2020, a estimé vendredi que les indicateurs de certains pays pourraient détériorer cette prévision. « Les données économiques de beaucoup de pays sont en dessous de notre analyse déjà pessimiste pour 2020. Et en l'absence de solutions médicales, des scénarios plus défavorables pourraient malheureusement se concrétiser pour certaines économies », a souligné Kristalina Georgieva. Le FMI tablait sur un rétablissement partiel en 2021, mais « le comportement inconnu du virus obscurcit l'horizon de nos prévisions », a-t-elle souligné. L'un de ces pays dont les indicateurs se dégradent rapidement, et peut-être plus que prévu, eh bien c'est les États-Unis où le taux de chômage grimpe encore pour atteindre un niveau historique. Il a atteint 14,7 %, le taux le plus élevé depuis juin 1940. 20 millions 500 mille emplois ont été perdus rien qu'au cours du mois d'avril; une baisse record en si peu de temps. Mais le Président américain, qui préconise la reprise de l'activité, ne semble pas inquiet : il estime que l'année prochaine sera exceptionnelle sur le plan économique. Correspondance à Washington, Anne Corpet.

L'économie américaine n'avait jamais perdu autant d'emplois en si peu de temps. Par comparaison, au plus fort de la crise de 2008, le chômage américain a plafonné à 10%, et il s'affichait à 3,5% au mois de février dernier. Tous les secteurs de l'économie sont touchés, le tourisme et l'hôtellerie sont les plus affectés, et c'est la communauté hispanique qui paie le plus lourd tribut avec un taux de chômage proche de 19%. Mais Donald Trump qui était en direct sur Fox News au moment de la publication de ces résultats, refuse de dramatiser. « C'était pleinement attendu ce n'est pas une surprise. Même les démocrates ne me blâment pas pour cela. Mais ce que je peux faire c'est remettre notre pays sur pied, parce que nous sommes des battants, aujourd'hui plus que jamais. Les gens retournent au travail, ce sont des guerriers. » Ces emplois seront de retour, ils seront de retour bientôt a assuré le président. Mais, selon les experts, il faudra plusieurs années avant de retrouver le plein emploi qui faisait la fierté de Donald Trump il y a un peu plus de deux mois.

JB : Le Canada a enregistré en avril un taux de chômage de 13%, soit 5,2 points de plus qu'en mars, plus forte hausse mensuelle depuis 1982, a annoncé vendredi l'Institut national de la statistique. Au total, l'économie canadienne a perdu plus de trois millions d'emplois. Les États-Unis ont bloqué vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU une procédure devant conduire à la mise au vote d'une résolution appelant à une « cessation des hostilités » dans les régions en conflit pour mieux lutter contre la pandémie, selon des diplomates. La procédure rompue par les États-Unis devaient permettre aux deux auteurs de la résolution, la Tunisie et la France, de demander une mise au vote du texte, âprement négocié depuis le mois de mars.

La pandémie de coronavirus a donc fait à ce jour plus de 272 000 morts dans le monde.

- L'Italie a passé la barre des 30 000 morts, en hausse de 243 décès sur 24 heures. - Plus de 31 000 personnes sont décédées au Royaume-Uni, pays le plus touché en Europe désormais.

- Pas d'accalmie en Russie : pour le 6e jour consécutif, le pays enregistre plus de 10 000 nouvelles infections journalières, dont plus de la moitié à Moscou. Le ministre irlandais de l'Éducation a annoncé ce vendredi l'annulation des épreuves écrites du baccalauréat, qui permet de passer du lycée à l'université. L'examen, qui se tient traditionnellement début juin, a d'abord été reporté à la fin juin, alors que tous les établissements scolaires resteront fermés jusqu'en septembre. Les lycéens, eux, réclamaient un système en contrôle continu. Ils sont aujourd'hui soulagés, Emeline Vin. Les ¾ des Terminales souhaitaient l'annulation des écrits. Pour Sophie, une lycéenne de Dublin, le soulagement est immense. « Ça m'enlève un poids ! Ça fait du bien d'avoir des clarifications. On nous avait dit que les examens se tiendraient, mais on n'avait pas d'emploi du temps ! Tous les jours, je me demandais : est-ce que ça va se faire ? est-ce qu'ils vont mettre autre chose en place ? Au fond je pense que c'est la meilleure décision qu'ils pouvaient prendre. C'est juste pour tout le monde, et c'est au nom de la santé de tout le monde. » Les élèves seront notés par leurs professeurs, qui tenteront de déterminer quel score ceux-ci auraient décroché s'ils avaient passé l'écrit. Une autre Sophie, en terminale dans le sud du pays, approuve la décision mais garde quelques inquiétudes. « C'est inédit comme système, alors forcément ça fait peur. Je crains de ne pas décrocher mon premier vœu pour le supérieur, et que les profs soient un peu subjectifs. Bien sûr, j'ai confiance en eux, mais ça m'inquiète quand même. Et puis, il y a certains cours pour lesquels je n'ai peut-être pas fait aussi bien ou je ne me suis pas autant donnée que je ne l'aurais fait pour l'écrit. Ça va peut-être tirer mes notes vers le bas. » Les résultats de ce baccalauréat seront connus à la fin de l'été. JB : À Hong Kong, les signes de mécontentement et de crise politique n'ont pas attendu que la vie normale ait eu le temps de reprendre, pour se manifester. Alors que ce soir les Bars devaient rouvrir (même si Hong Kong n'a jamais été en confinement) l'après-midi a été marqué par des altercations qui ont mal tourné au sein même du parlement local, le Legco. Les explications avec notre correspondante sur place Florence de Changy.

Les députés Hongkongais se sont bel et bien battus. Un député de l'opposition a été évacué du parlement sur une civière. Un autre a indiqué qu'il avait dû être traité aux urgences d'un hôpital public proche, après avoir été trainé au sol sur plusieurs mètres. Certes, tout le monde s'attendait à ce que la réunion du Comité de la Chambre qui devait se tenir vendredi après-midi soit tendue. Car cela fait six mois que le camp pro-démocratie, l'opposition donc à Hong Kong, bloque l'activité du Comité de la Chambre. La seule façon qu'elle a d'empêcher que certains textes soient présentés au parlement, c'est justement en les bloquant à cette étape. Mais le groupe de la majorité en a eu assez et a décidé de reprendre le siège du président de force. Cela a abouti à un quasi pugilat. Finalement, une fois que tous les députés de l'opposition ont été évacués, le comité de la chambre s'est réuni, cette fois sous la présidence de Starry Lee, la chef du plus large parti pro-Pékin, qui devrait normalement présider ce comité mais qui pour des raisons de procédures n'a toujours pas été élue. L'opposition estime qu'il s'agit d'un grave abus de pouvoir.Des appels à des rassemblements illégaux ont été lancés pour la soirée de vendredi à travers Hong Kong. JB : Deux mois après les troisièmes élections législatives en moins d'un an en Israël, Benyamin Netanyahu est finalement chargé de former le prochain gouvernement. Il en a officiellement reçu le mandat par le président Reuven Rivlin hier soir. Il devrait désormais composer une nouvelle équipe avec son ancien rival, Benny Gantz. Le nouveau gouvernement pourrait être présenté mercredi à la Knesset, au terme de quinze mois de crise politique. À Jérusalem, Guilhem Delteil.

C'est à la demande de 72 députés, soit 11 de plus que la majorité absolue, que le président Reuven Rivlin a chargé Benyamin Netanyahu de former le prochain gouvernement. Le Premier ministre sortant a perdu le soutien de Yamina, la coalition de la droite nationaliste religieuse, mais a gagné celui de son ancien principal rival, Benny Gantz. C'est avec lui, conformément à l'accord de coalition qu'ils ont signé, qu'il devrait désormais gouverner. À moins d'un revirement de la part de Benyamin Netanyahu, souligne Yohanan Plesner, président de l'Institut israélien de la démocratie. « Toutes les cartes sont entre ses mains. C'est à Benyamin Netanyahu de décider s'il applique l'accord. C'est un accord politique, qui n'est pas légalement contraignant. Donc il peut décider de ne pas présenter ce nouveau gouvernement à la Knesset. Ce serait une surprise mais je suis certain que Benyamin Netanyahu va commander de nouveaux sondages et faire de nouveaux calculs. » Le Likud et Bleu-Blanc ont toutefois annoncé une date pour la prestation de serment de ce gouvernement : ce devrait être mercredi (13 mai). Mais la crise politique n'en sera peut-être pas terminée pour autant : les réformes nécessaires pour la création d'un gouvernement à deux têtes sont contestées par un parti de gauche et une organisation anti-corruption devant la Cour Suprême.