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Kaamelot, #166-Les Clandestins

#166-Les Clandestins

Dans les allées du château, Lancelot croise par hazard Bohort, un panier dans les bras. Bohort propose une prune glacée à Lancelot, qui accepte volontiers. Ironiquement, il dit à Bohort qu'il la mangera pendant qu'il réfléchira pour trouver des solutions aux conflits en cours. Bohort s'en va sans comprendre, et Lancelot jette la prune par terre. Générique A la taverne, Perceval est à côté de Karadoc. En face se trouve le Roi et Léodagan. Ils sont là incognito sous des capes. Arthur ne souhaite pas être repéré. S'ils sont là c'est juste pour se réchauffer un peu, ensuite ils repartiront vite. Alors que le tavernier vient pour passer commande, Arthur commande du lait de chèvre. Mais le tavernier se demande pourquoi ils ont l'air si mystérieux. Perceval décide alors de dire qu'ils ont la lèpre. Le tavernier recule de deux pas. * Les laits de chèvre sont sur la table. Arthur boit mais les autres se plaignent car ils n'aiment pas ça. Léodagan décide d'enlever sa cape, car de toutes façons personne ne le connaît. De plus il passe commande d'autres boissons et à manger. Arthur s'insurge, il ne doit pas y avoir de chevaliers dans une taverne, car c'est le déshonneur. Perceval et Karadoc constate qu'ils viennent ici depuis plus de quinze ans, donc ils sont déjà déshonorés. * Tout le monde a enlevé sa cape, sauf Arthur, toujours aussi stressé. Le tavernier pense qu'il va mal, alors il va se mettre à lui proposer des boissons différentes ou de la nourriture. Mais Arthur refuse catégoriquement. Perceval lui propose d'enlever sa cape pour être plus à l'aise. Générique Arthur à retiré sa capuche. Léodagan le rassure, personne ne le reconnaît. Le tavernier revient en demandant s'ils ont besoin d'autres choses. Perceval va alors demander l'autorisation à Arthur pour reprendre un peu de fromage. Instinctivement il va utiliser le mot "Sir". Le tavernier est surpris. Mais Arthur cherche péniblement de faire diversion. En voix off, Arthur dit au tavernier que Perceval l'a appelé Cyril, car c'est son prénom. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott

Dans les allées du château, Bohort et Lancelot se croisent par hasard. Bohort porte un panier rempli de fruits.

Lancelot : Qu'est-ce que vous avez là Seigneur Bohort ? Bohort : Des prunes que j'ai mis à glacer sur le rebord de la fenêtre hier soir. Vous en voulez une ?

Lancelot (tout sourire) : Oui ! Merci. (Il prend un fruit, ironique) J'la mangerai pendant que j'me creuse la tête pour trouver une solution aux guerres de clans et aux invasions saxonnes. Bohort : Très bien ! Allez, courage !

Bohort repart. Lancelot lève les yeux et soupire. Il jette la prune à terre.

Générique

A la taverne. Karadoc et Perceval sont assis à une table. En face d'eux, on retrouve Arthur et Léodagan. Ils ont tous une cape sur la tête.

Perceval : On est quand même mieux là !

Arthur (à voix basse, en colère) : La ferme !

Karadoc : Sire, on pouvait pas rester dehors avec cette température.

Léodagan : Pour une fois ils ont raison, c'était un coup à y rester ! Arthur (toujours énervé) : Maintenant vous êtes au chaud alors vous la fermez, j'ai pas envie qu'on nous reconnaisse ! Perceval : Nous on est connu ici, on vient tout le temps !

Arthur : Je ne veux pas que l'on sache que le Roi Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde se pintent la gueule à la taverne du coin ! Alors cachez vos visages et bouclez là ! On attend que la neige s'arrête et on repart. Le tavernier approche, un torchon à la main.

Le tavernier : Ces messieurs, qu'est-ce qu'il leur ferait plaisir ! Arthur : Quatre laits de chèvre.

Léodagan (mécontent) : Oh ! Ben quand même !

Le Tavernier : Mais dîtes donc, pourquoi ils gardent les manteaux les voyageurs, ils ont froid ?

Perceval : On peut pas montrer nos visages car on a la lèpre !

Perceval fait un clin d'œil à Arthur, tandis que Karadoc pointe son pouce en l'air en guise de satisfaction. Le tavernier, quant à lui recule de deux pas… Et Arthur et Léodagan sont dépités.

*

Plus tard…

Les chevaliers sont toujours à table, ils boivent du lait de chèvre.

Arthur (à Léodagan) : Mais qu'est-ce que vous avez à soupirer sans arrêt beau-père, vous allez nous faire repérer ! Léodagan : J'aime pas le lait. Perceval : Moi non plus !

Karadoc : Moi non plus !

Arthur : La barbe !

Léodagan : Puisqu'on se cache de toute façon on peut bien boire ce qu'on veut ! Arthur : On va pas passer commande sur commande toute la soirée, j'veux pas qu'on se fasse remarquer ! Déjà qu'il a fallu expliquer pendant une heure qu'on n'était pas lépreux ! Léodagan : Bon ben on passe commande une fois pour toute et pis c'est bon ! Karadoc : J'commande alors ? Arthur : Nan pas vous.

Karadoc : Pourquoi ?

Arthur : Parce qu'il connait votre voix, il va faire le rapprochement. Ni vous ni Perceval. Léodagan, vous avez jamais foutu les pieds ici ?

Léodagan : Nan.

Arthur : Alors commandez, mais vite !

Léodagan : Dites, si y connait pas ma voix, y connait pas ma gueule non plus. (Il enlève sa capuche) Alors j'vois pas pourquoi j'continuerais à me planquer comme un repris de justice. Arthur (en colère) : Mais qu'est-ce que vous faites ? Léodagan (appelant le tavernier) : Patron ? Quatre hydromels, une miche de pain et un fromage de brebis !

Le tavernier (au loin) : Ça marche !

Léodagan : Ben vous voyez, il m'a pas reconnu. Arthur : De quoi on a l'air nous autres avec nos capuches ! Léodagan : Ben enlevez-les.

Arthur : Non ! Les chevaliers au bistrot c'est le déshonneur ! Perceval : On fréquente l'établissement depuis l'âge de quinze ans, ça fait un bail qu'on est déshonorés nous. Karadoc : Du coup, un peu plus un peu moins…

*

Plus tard…

Les chevaliers mangent. Seul Arthur est encore recouvert d'un capuchon. Le tavernier (tout en posant des pichets sur la table) : Et voilà ! La collation de la maison, attention !

Karadoc : Merci patron !

Le tavernier : Voilà ! (A Perceval et Karadoc) Ben j'vous avais pas reconnu tout à l'heure ! (En désignant Arthur) Qu'est-ce qu'il a le copain ? Léodagan : Il boude.

Le tavernier : Pourquoi qui boude ?

Arthur (à Léodagan) : Ah bravo, hein. (Au tavernier) Nan c'est rien j'suis pas dans mon assiette mais ça va passer ! Le tavernier : Y veut un autre lait ?

Arthur : Non merci.

Le tavernier : Des fois une infusion pour vous détendre ?

Arthur : Nan, nan.

Le tavernier : Un grog ?

Arthur : Nan.

Le tavernier : Parce que si y veut du chaud j'peux lui passer trois œufs dans une poêle. Arthur (tout en regardant Léodagan de travers) : Non !

Perceval : Enlevez votre capuchon si ça va pas , vous serez plus à l'aise ! Arthur est exaspéré.

Générique

Arthur n'a plus de capuche sur sa tête. Léodagan : Ben vous voyez finalement, y vous reconnait pas non plus.

Arthur : Ou alors il m'a très bien reconnu et il ose rien dire. Et dès qu'on sera sorti, il lancera la rumeur. Léodagan : Mais vous faites pas de soucis.

Le tavernier arrive.

Le tavernier : Est-ce qu'il leur faut autre chose aux voyageurs ? Arthur : Non merci.

Perceval (à Arthur) : Sire, ça vous embête si j'reprends une part de fromage ? Arthur regarde Perceval avec des gros yeux.

Le tavernier (à Arthur) : Pourquoi qui vous appelle Sire ?

Arthur (balbutiant) : Nan nan nan nan, il m'appelle pas Sire ! Il m'appelle sire euh… sire… Cyril. (En voix off) J'm'appelle Cyril, c'est mon prénom. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott


#166-Les Clandestins

Dans les allées du château, Lancelot croise par hazard Bohort, un panier dans les bras. Bohort propose une prune glacée à Lancelot, qui accepte volontiers. Ironiquement, il dit à Bohort qu'il la mangera pendant qu'il réfléchira pour trouver des solutions aux conflits en cours. Bohort s'en va sans comprendre, et Lancelot jette la prune par terre. Générique A la taverne, Perceval est à côté de Karadoc. En face se trouve le Roi et Léodagan. Ils sont là incognito sous des capes. Arthur ne souhaite pas être repéré. S'ils sont là c'est juste pour se réchauffer un peu, ensuite ils repartiront vite. Alors que le tavernier vient pour passer commande, Arthur commande du lait de chèvre. Mais le tavernier se demande pourquoi ils ont l'air si mystérieux. Perceval décide alors de dire qu'ils ont la lèpre. Le tavernier recule de deux pas. *** Les laits de chèvre sont sur la table. Arthur boit mais les autres se plaignent car ils n'aiment pas ça. Léodagan décide d'enlever sa cape, car de toutes façons personne ne le connaît. De plus il passe commande d'autres boissons et à manger. Arthur s'insurge, il ne doit pas y avoir de chevaliers dans une taverne, car c'est le déshonneur. Perceval et Karadoc constate qu'ils viennent ici depuis plus de quinze ans, donc ils sont déjà déshonorés. *** Tout le monde a enlevé sa cape, sauf Arthur, toujours aussi stressé. Le tavernier pense qu'il va mal, alors il va se mettre à lui proposer des boissons différentes ou de la nourriture. Mais Arthur refuse catégoriquement. Perceval lui propose d'enlever sa cape pour être plus à l'aise. Générique Arthur à retiré sa capuche. Léodagan le rassure, personne ne le reconnaît. Le tavernier revient en demandant s'ils ont besoin d'autres choses. Perceval va alors demander l'autorisation à Arthur pour reprendre un peu de fromage. Instinctivement il va utiliser le mot "Sir". Le tavernier est surpris. Mais Arthur cherche péniblement de faire diversion. En voix off, Arthur dit au tavernier que Perceval l'a appelé Cyril, car c'est son prénom. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott

Dans les allées du château, Bohort et Lancelot se croisent par hasard. Bohort porte un panier rempli de fruits.

Lancelot : Qu'est-ce que vous avez là Seigneur Bohort ? Bohort : Des prunes que j'ai mis à glacer sur le rebord de la fenêtre hier soir. Vous en voulez une ?

Lancelot (tout sourire) : Oui ! Merci. (Il prend un fruit, ironique) J'la mangerai pendant que j'me creuse la tête pour trouver une solution aux guerres de clans et aux invasions saxonnes. Bohort : Très bien ! Allez, courage !

Bohort repart. Lancelot lève les yeux et soupire. Il jette la prune à terre.

Générique

A la taverne. Karadoc et Perceval sont assis à une table. En face d'eux, on retrouve Arthur et Léodagan. Ils ont tous une cape sur la tête.

Perceval : On est quand même mieux là !

Arthur (à voix basse, en colère) : La ferme !

Karadoc : Sire, on pouvait pas rester dehors avec cette température.

Léodagan : Pour une fois ils ont raison, c'était un coup à y rester ! Arthur (toujours énervé) : Maintenant vous êtes au chaud alors vous la fermez, j'ai pas envie qu'on nous reconnaisse ! Perceval : Nous on est connu ici, on vient tout le temps !

Arthur : Je ne veux pas que l'on sache que le Roi Arthur et ses chevaliers de la Table Ronde se pintent la gueule à la taverne du coin ! Alors cachez vos visages et bouclez là ! On attend que la neige s'arrête et on repart. Le tavernier approche, un torchon à la main.

Le tavernier : Ces messieurs, qu'est-ce qu'il leur ferait plaisir ! Arthur : Quatre laits de chèvre.

Léodagan (mécontent) : Oh ! Ben quand même !

Le Tavernier : Mais dîtes donc, pourquoi ils gardent les manteaux les voyageurs, ils ont froid ?

Perceval : On peut pas montrer nos visages car on a la lèpre !

Perceval fait un clin d'œil à Arthur, tandis que Karadoc pointe son pouce en l'air en guise de satisfaction. Le tavernier, quant à lui recule de deux pas… Et Arthur et Léodagan sont dépités.

***

Plus tard…

Les chevaliers sont toujours à table, ils boivent du lait de chèvre.

Arthur (à Léodagan) : Mais qu'est-ce que vous avez à soupirer sans arrêt beau-père, vous allez nous faire repérer ! Léodagan : J'aime pas le lait. Perceval : Moi non plus !

Karadoc : Moi non plus !

Arthur : La barbe !

Léodagan : Puisqu'on se cache de toute façon on peut bien boire ce qu'on veut ! Arthur : On va pas passer commande sur commande toute la soirée, j'veux pas qu'on se fasse remarquer ! Déjà qu'il a fallu expliquer pendant une heure qu'on n'était pas lépreux ! Léodagan : Bon ben on passe commande une fois pour toute et pis c'est bon ! Karadoc : J'commande alors ? Arthur : Nan pas vous.

Karadoc : Pourquoi ?

Arthur : Parce qu'il connait votre voix, il va faire le rapprochement. Ni vous ni Perceval. Léodagan, vous avez jamais foutu les pieds ici ?

Léodagan : Nan.

Arthur : Alors commandez, mais vite !

Léodagan : Dites, si y connait pas ma voix, y connait pas ma gueule non plus. (Il enlève sa capuche) Alors j'vois pas pourquoi j'continuerais à me planquer comme un repris de justice. Arthur (en colère) : Mais qu'est-ce que vous faites ? Léodagan (appelant le tavernier) : Patron ? Quatre hydromels, une miche de pain et un fromage de brebis !

Le tavernier (au loin) : Ça marche !

Léodagan : Ben vous voyez, il m'a pas reconnu. Arthur : De quoi on a l'air nous autres avec nos capuches ! Léodagan : Ben enlevez-les.

Arthur : Non ! Les chevaliers au bistrot c'est le déshonneur ! Perceval : On fréquente l'établissement depuis l'âge de quinze ans, ça fait un bail qu'on est déshonorés nous. Karadoc : Du coup, un peu plus un peu moins…

***

Plus tard…

Les chevaliers mangent. Seul Arthur est encore recouvert d'un capuchon. Le tavernier (tout en posant des pichets sur la table) : Et voilà ! La collation de la maison, attention !

Karadoc : Merci patron !

Le tavernier : Voilà ! (A Perceval et Karadoc) Ben j'vous avais pas reconnu tout à l'heure ! (En désignant Arthur) Qu'est-ce qu'il a le copain ? Léodagan : Il boude.

Le tavernier : Pourquoi qui boude ?

Arthur (à Léodagan) : Ah bravo, hein. (Au tavernier) Nan c'est rien j'suis pas dans mon assiette mais ça va passer ! Le tavernier : Y veut un autre lait ?

Arthur : Non merci.

Le tavernier : Des fois une infusion pour vous détendre ?

Arthur : Nan, nan.

Le tavernier : Un grog ?

Arthur : Nan.

Le tavernier : Parce que si y veut du chaud j'peux lui passer trois œufs dans une poêle. Arthur (tout en regardant Léodagan de travers) : Non !

Perceval : Enlevez votre capuchon si ça va pas , vous serez plus à l'aise ! Arthur est exaspéré.

Générique

Arthur n'a plus de capuche sur sa tête. Léodagan : Ben vous voyez finalement, y vous reconnait pas non plus.

Arthur : Ou alors il m'a très bien reconnu et il ose rien dire. Et dès qu'on sera sorti, il lancera la rumeur. Léodagan : Mais vous faites pas de soucis.

Le tavernier arrive.

Le tavernier : Est-ce qu'il leur faut autre chose aux voyageurs ? Arthur : Non merci.

Perceval (à Arthur) : Sire, ça vous embête si j'reprends une part de fromage ? Arthur regarde Perceval avec des gros yeux.

Le tavernier (à Arthur) : Pourquoi qui vous appelle Sire ?

Arthur (balbutiant) : Nan nan nan nan, il m'appelle pas Sire ! Il m'appelle sire euh… sire… Cyril. (En voix off) J'm'appelle Cyril, c'est mon prénom. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott