SCHOPENHAUER - L'origine de notre souffrance đ (2)
jean paul sartre disait l'homme se
définit essentiellement comme projet et
il fallait entendre ou au projet presque
en deux mots c'est Ă dire 1 g en avant
projet j'ai en avant ça signifie que
selon sartre l'homme n'est jamais et
finalement identique Ă lui mĂȘme il est
toujours désir d'au-delà dos de
l'abdomen
quand on se projette c'est con son
visage dans un futur par exemple dans un
autre lieu aussi par exemple
le fait de se projeter c'est ça qui qui
constitue l'essence mĂȘme de l'humanitĂ©
c'est le fait de ne jamais se satisfaire
de sa situation présente
c'est le fait de toujours pouvoir
repousser les limites de la finitude
lorsque sartre défi l'homme comme projet
il le dĂ©finit comme ĂȘtre en lutte contre
sa finitude
je vais maintenant passer Ă la deuxiĂšme
Ă©tape de mon propos qui va concerner la
thématique du désir
si l'homme et projets si l'homme et
lutte permanente contre la finitude et
bien ça se manifeste à travers cette
force qu'on appelle le désirent dans ma
précédente vidéo sur les piqûres isme
j'ai donné une petite définition du
désign que je veux reprendre le désir
c'est une force intérieure me pousse
vers un objet revue de se l'approprier
ce que j'ai désiré chose je désire le
faire mien
c'est ça que je désire on peut le voir
du point de vue opposés c'est à dire que
le désir c'est le désir de rejoindre
quelque chose le désir est toujours
désir d'eau donc le désir de
s'approprier quelque chose une désir de
rejoindre cette chose au final ça
revient un peu au nord ça revient Ă
vouloir faire quand avec l'objet
j'aimerais me laisser aller Ă une
divagation linguistique Ă savoir que le
mot désir et le mot désastre sont en
relation Ă©tymologique qu'ils ont la mĂȘme
racine
le désir serait donc désastre mais le
désastre se serait littéralement la
perte de l'astre désastre
la perte de l'astre on sait que sur le
plan chimique l'homme est composé
d'éléments provenant de projection
stellaire revenant des toiles
ça c'est quelque chose que j'invente
pouvez le vérifier
et ces éléments chimiques qui sont à la
base de l'ĂȘtre humain
ils ont donc nos origines seles on sait
que l'astre en poésie est souvent
associé aux au paradis perdu à l'origine
d'un produit chimique l'homme vient des
Ă©toiles d'un point de vue politique
l'homme vient des Ă©toiles
peut-ĂȘtre que d'un point de vue
philosophique l'homme vient des Ă©toiles
c'est Ă dire que l'homme a perdu son
origine
il a perdu son unité
si l'homme est une projection stellaire
faut imaginer une projection des
composĂ©s ĂȘtre de l'humanitĂ© que la
décomposition des astros auquel cas
notre aspiration profonde serait de
rejoindre cette unité
maintenant si on applique cette vision Ă
ce qu'on est en train de dire sur le
désir
on pourrait croire que le désir c'est
cette force qui anime on peut ce qui vit
qui donc animent l'ĂȘtre humain vers une
sorte de retour à un monde idéal de
retour un paradis perdu est bien dans ce
cas l'art la culture et l'histoire ne
serait que la lente marche de l'homme
vers la reconquĂȘte de l'unitĂ©
le désir est tojours désir de ceux qui
mentent
si quelque chose nous c'est qu'on estime
en avoir besoin
c'est qu'on estime qu'elle fait moi
partie de nous
aimer quelqu'un c'est aimer notre moitié
mort on s'est aimé celui ou celle qui
nous rendra complet
l'amour est souvent associée à cette
unitĂ© par l'harmonie c'est Ă dire par lĂ
la complémentarité
s'ils le désirent et désastres le désir
et cette force qui nous pousse Ă
retourner vers l'unité
à partir de là tout désir est la marque
de notre puissance et de notre finitude
tous désirent est la preuve que nous ne
sommes pas complet je vais faire un
petit retour sur lui dĂšs son origine
dans le banquet plateau met en scĂšne des
personnages qui débattent la question de
l'amour et du désir et un moment donné
l'un des personnages Ă©voque le mythe des
ombres jeu qu'est ce que c'est mal le
mythe des androgynes
c'est une histoire qui est censé
raconter le l'origine de notre humanité
et qui consistait Ă dire que Ă l'origine
tous les ĂȘtres Ă©tait hermaphrodite
c'est à dire qu'il possédait les deux
sexes donc Ă la fois homme et femme y
compris du point de vue de leur forme
voilĂ il faut imaginer en fait deux
ĂȘtres dos-Ă -dos collĂ©s l'un Ă l'autre
donc il se retrouve avec quatre jambes
quatre bras et ses rangs et qui se
déplacent de maniÚre circulaire fait
assez étrange mais l'idée c'est que les
ĂȘtre Ă l'origine et Ă©taient des ĂȘtres
coquelet c'est Ă dire Ă la fois mĂąle et
femelle dont il ne leur manquait rien et
limites raconte quand ces Ă©preuves ces
ĂȘtres surpuissant c'est ĂȘtre surpuissant
ont voulu se confronter aux dieux ils
rusent confrontés aux bisons il se
mesurait Ă eux parce que sur de leur
toute puissance
ils pensaient qu'ils allaient vaincre
les dieux et jupiter aux personnes s'est
déplacée pour dire les hermaphrodites
saleh les androgynes
vous n'allez pas faire long feu donc
qu'est ce qu'il a fait il les a coupés
en deux et là il les a regardés en
disant ben voilĂ vous ĂȘtes bien malin
maintenant vous vous ĂȘtes crurent les
Ă©gaux des dieux parce que vous Ă©tiez
puissant vous voilĂ divisĂ©e vous voilĂ
séparer séparer de votre moitié
séparé de votre partie manquante vous
ĂȘtes donc condamnĂ©s Ă passer votre vie Ă
rechercher votre routine en compte
je trouve que c'est trÚs belle métaphore
du désir est une trÚs belle métaphore de
l'amour
on en paye des grands mots parce que
cette recherche de la partie manquante
cette recherche de l'alter ego elle est
à mon sens trÚs trÚs emblématique de ce
que cherche Ă faire l'homme Ă travers
l'histoire qui de rejoindre sa partie
dit je n'emploie pas ce mot dans un sens
religieux pose pas la question Ă savoir
si dieu existe ou pas je pose mĂȘme pas
la question dans ces termes lĂ je prends
acte du fait que pendant longtemps les
hommes ont dĂ©clarĂ© ĂȘtre guidĂ© par dieu
et si on prend leur mot au sérieux on
s'aperçoit que c'est qu'aux héros c'est
cohérent de construire des pyramides
pour refaire des interfaces entre
l'homme et dieu c'est cohérent de
construire des cathĂ©drales pour lĂ
encore créer des interfaces entre l'ùme
et du seco héros de rechercher la
formule mathématique qui permettra de
comprendre les lois de l'expansion de
l'univers
lĂ encore
c'est vouloir se rapprocher de dieu
c'est Ă dire vouloir se rapprocher de
cette perfection idéal bref dans tous
les cas si l'homme n'était pas animé
d'un désir d'un désir ardent pour
surpasser sa propre finitude et
rejoindre sa partie manquante pour
devenir un ĂȘtre complet si l'homme
n'était pas donné cette force qu'elle
deinove est notre broderie ne ferait
rien ils n'agiraient pas et je pense que
vie serait un peu ennuyeuse
maintenant troisiĂšme volet de cette
petite réflexion comment se manifeste ce
désir et qu'est ce qu'il dit de l'homme
est bien ce que dit le désir de l'homme
c'est que l'homme de francs l'homme
souffre parce que s'il Ă©tait heureux
il ne chercherait pas Ă ĂȘtre autre chose
que ce qu'ils ne ne chercherait pas Ă
dépasser ses limites
ne chercherait pas devenir meilleur tout
le monde est d'accord pour dire que
devenir meilleur est une ambition
parfaitement respectable qu'il faut
encourager
mais si l'homme peut s'améliorer
c'est bien la preuve qui n'est pas
parfait
et est-ce qu'on atteint réellement dans
sa vie un moment oĂč on peut se dire ça y
est ça y est j'ai atteint le niveau
parfait non plus besoin ce qu'ont pu
besoin d'évoluer bien sûr que non
bien sûr que non ce qui est bien la
preuve que l'homme passe toute son
existence Ă ĂȘtre un parfait
leur philosophie et le concept c'est la
perfectibilité le fait de pouvoir se
perfectionner pouvoir ĂȘtre meilleur la
perfectibilité est d'abord la marque de
la finitude et tout désir en tant que
force qui nous pousse Ă aller au-delĂ de
ce mois c'est la marque de notre
finitude
c'est pourrait-on dire la marque de
notre misĂšre la misĂšre humaine
c'est la perfectibilité
la misĂšre humaine c'est d'avoir
conscience de notre finitude donc tout
dĂ©sir peut Ă©videmment ĂȘtre vu comme une
force impétueuse magnifique une
expression de l'Ă©lan vital mais tous
dĂ©sirent peuvent ĂȘtre vues comme la
marque de notre finitude
donc quand schopenhauer dresse un
tableau funeste du monde et de
l'humanité
mais c'est peut-ĂȘtre ça qui l'est c'est
de dire il essaie peut-ĂȘtre de dire que
la volonté
il appelle Ă voter cette force cette
force un fil et est totalement
insaisissables incompréhensible cette
force qui anime le monde
ben cette force-lĂ elle est bien
l'expression d'un manque cette force lĂ
qui s'exprime au travers de chacun de
nous elle est l'expression d'un monde
le désir est toujours désir de quelque
chose qui le complĂšte
voilĂ pourquoi prendre conscience de ce
dĂ©sir c'est finalement s'exposer Ă
allonnes et des plus grandes souffrances
cette souffrance on ne peut s'affranchir
quand l'oublions et encore je répÚte
inlassablement cette situation pascal un
roi sans divertissement est un homme
plein de l'isĂšre l homme ne trouve pas
le moyen de détourner son esprit de
l'idĂ©e de la mort d'al ĂȘtre condamnĂ©s Ă
la souffrance donc vous voyez qu'on a
parcouru du chemin
à partir de l'idée idée de schopenhauer
que la vie n'Ă©tait finalement que l'on
france et la conclusion qui est que si
l'homme souffre c'est parce qu'il est un
ĂȘtre de dĂ©sir en ayant conscience
voyez que finalement lorsqu'on parle du
désir on ne parle pas forcément de
quelque chose de positif est que le
dĂ©sir pouvant ĂȘtre vu comme dĂ©sastre il
ne faut pas sous-estimer la capacité
qu'a le désir de se retourner contre
nous sous la forme d'une souffrance
les ĂȘtres qui souffrent sont des ĂȘtres
dont le désir se retourne contre eux
nous sommes les ĂȘtres qui souffrent sont
des ĂȘtres en bonne santĂ© puisque la
force son beurre désir est là pour leur
rappeler qu'ils sont vivants
ce que je voudrais dire pour terminer
c'est que si on adopte ce paradigme
expert en existe que je ne vous décrire
on pourra considérer que le bonheur
consiste dans leur peau c'est Ă dire
dans l'immobilité chez les grecs
l'unité était associé à l'immobilité
pourquoi parce que pour qu'il y ait du
alité pour qu'il y ait deux objets des
objets distincts bien il faut bien que
un espace se soit Ă©tabli entre ces deux
objets donc deux objets ça suppose
l'espace la dualité un pic l'espace
n'Ă©tait l'appliquent pas l'espace
puisque l'unité est une totalité et qu'
il n'ya pas d'extérieur à la totalité
mais si l'unité est immobile ça veut
dire que la dualité est essentiellement
mouvement la caractéristique principale
de la vie c'est le mouvement
c'est à dire le fait de se déplacer dans
l'espace pendant un certain temps
l'homme est un ĂȘtre de dĂ©sir parce que
l'homme est un ĂȘtre mobile
l'homme est un ĂȘtre qui agit en agissant
il se déploie dans l'espace le symbole
qui reprĂ©sente le mieux l'ĂȘtre humain
c'est la flĂšche la flĂšche indique bien
cette idée de mouvement
elle indique bien cette idée de
commencement et de fin elle a dit bien
cette idée de propagation de l'espace
autrement dit elles indiquent bien que
les caractĂ©ristiques du dĂ©sir c'est Ă
dire le désire on l'a vu est toujours
desire 2 quelque chose il instaure donc
une dualité entre lui et son objet il
vise l'objet de maniĂšre Ă pouvoir se
réunir à lui il ya donc dans l'idée
d'une impulsion
au contraire le repos l'immobilité pour
ĂȘtre symbolisĂ©e par le cercle on pourra
rappeler Ă toutes fins utiles que le
cercle c'est la seule figure géométrique
qui ne possÚde qu'un seul cÎté