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Youtube Videos, SOCRATE - La maïeutique 📏 (4)

SOCRATE - La maïeutique 📏 (4)

les reproduire

c'est le principe mĂȘme de

l'apprentissage que de se baser sur nos

expériences passées pour ne pas

reproduire les mĂȘmes erreurs

ce qui veut dire que les erreurs nous

aident Ă  condition qu'on y soit attentif

Ă  condition qu'on les corrige

c'est Ă  dire Ă  condition qu'on change ce

qui est Ă  l'origine de nos anciennes

erreurs parce que prendre conscience

d'une erreur pour la répéter

indéfiniment

c'est pas trĂšs utile

c'est pas ça qui va nous faire

progresser mais faire des erreurs en

Ă©tant attentif au pourquoi de nos

erreurs et Ă  ce moment lĂ  on progresse

dans la connaissance

l'idée maßtresse de la dialectique c'est

que la contradiction est le moteur de la

connaissance

la contradiction est le moteur de la

connaissance

ce qui veut dire que si on accepte

l'idée de la remise en question de soi

si on accepte et qu'on assume nos

erreurs pour justement ne plus avoir Ă 

les reproduire

et bien ce moment lĂ  nos erreurs nous

ont été utiles aux serrures nous auront

été bénéfiques et on pourrait presque

remercier nos erreurs pour nous avoir

guidé sur le bon chemin

c'est Ă  force d'emprunter le mauvais

chemin que l'on finit par se réorienter

sur le bon chemin et c'est lĂ  que le

rĂŽle d'autrui va ĂȘtre absolument

fondamental parce que l'autre va ĂȘtre

l'occasion de la contradiction est une

contradiction c'est toujours désagréable

précisément parce que ça heurte nos

croyances et que nous sommes attachés à

nos croyances

on a pas que nos croyances soient

bousculés mais sauf qu en étant bousculé

nos idées vont réagir

elles vont réagir en se remettant en

ordre elles vont tenir compte de la

contradiction qu'elles auront subi pour

ne plus avoir Ă  la subir et tenir compte

de la contradiction

ça ne veut pas dire dresser un bouclier

devant nos idées ça veut pas dire

devenir agressif envers ceux qui vont

contredire nos idées

ça veut dire faire évoluer nos idées de

telle façon qu'elle ne soit plus soumise

Ă  la contradiction

c'est un processus d'adaptation de mĂȘme

façon que lorsque vous fait subir à vos

muscles un stress vos muscles vont

s'adapter

le muscle s'adapte parce qu'il n'a pas

d'autre choix que de s'adapter

il est obligé de prendre en compte la

pression qu'il a reçus pour ne plus

avoir Ă  subir et en prenant en compte ce

qu'il aura subis le muscle va se

développer va se renforcer de telle

sorte qu'il ne sera plus vulnérable au

prochain choc l'esprit fonctionne

exactement de la mĂȘme maniĂšre et c'est

pour ça que en l'absence d'interlocuteur

avec qui exerçait la maïeutique il peut

devenir utile de pratiquer la maĂŻeutique

avec soi mĂȘme

autrement dit de penser contre soi on

sait contre soi c'est ĂȘtre soi mĂȘme

notre propre contradicteurs notre propre

opposants pour mettre Ă  l'Ă©preuve nos

croyances et voir si elle supporte le

poids de la contradiction on sait contre

soi c'est accepter que tout ce que l'on

sait c'est ce que l'on croit savoir et

que nul n'est Ă  l'abri de la remise en

cause y ĂȘtre dans l'erreur n'a jamais

été un problÚme

le problĂšme est d'en sortir et on peut

en sortir en Ă  condition d'admettre que

l'on a été le vrai ça

je n'ai pas celui qui sait dressage et

celui qui sait qu'il ne sait pas croire

que l'on sait prétendre que l'on sait

c'est se condamner Ă  errer dans les

couloirs obscurs de la certitude sans

jamais pouvoir trouver l'issue c'est se

convaincre que l'on est sur le bon

chemin

tout en sachant au fond de soi que ce

n'est pas la bonne route

savoir que l'on ne sait pas c'est savoir

que l'on a encore tout Ă  apprendre et

tout ce que je sais n'est lĂ  que pour

ĂȘtre piĂ©tinĂ©e que pour ĂȘtre renversĂ©e et

fertiliser ce qui sera ma connaissance

de demain tous les jours une partie de

nos croyances s'effondre nous savons

mais nous ne voulons pas nous

n'acceptons pas nous n'acceptons pas de

laisser mourir nos croyances

nous tenons elle nous y sommes habitués

quelque part nous les aimons nous les

aimons pas

ce qu'elle nous permette de nous définir

nous les aimons parce que nous nous

identifions elle nous avons l'impression

que si nous les perdons nous ne sommes

plus rien sommes livrés aux ténÚbres de

l'inconnu mais l'inconnue n'est rien

d'autre que ceux qui demandent Ă  ĂȘtre

connu l'inconnue n'est rien d'autre que

l'autre cÎté du connu l'autre cÎté du

des Ă©troits phase que nous ne voyons pas

nous sommes effrayés par l'autre cÎté

nous sommes effrayés par ce qui est

derriĂšre l'horizon sans voir que

l'horizon recul Ă  mesure que nous

avançons s'élever à la connaissance à la

connaissance de soi Ă  la connaissance du

monde c'est accepter de mourir c'est

accepter la mort de nos croyances la

mort une partie de nous-mĂȘmes et savoir

que de sept morts nous remettrons nous

remettrons toujours je vous remercie

[Musique]


SOCRATE - La maïeutique 📏 (4)

les reproduire

c'est le principe mĂȘme de

l'apprentissage que de se baser sur nos

expériences passées pour ne pas

reproduire les mĂȘmes erreurs

ce qui veut dire que les erreurs nous

aident Ă  condition qu'on y soit attentif

Ă  condition qu'on les corrige

c'est Ă  dire Ă  condition qu'on change ce

qui est Ă  l'origine de nos anciennes

erreurs parce que prendre conscience

d'une erreur pour la répéter

indéfiniment

c'est pas trĂšs utile

c'est pas ça qui va nous faire

progresser mais faire des erreurs en

Ă©tant attentif au pourquoi de nos

erreurs et Ă  ce moment lĂ  on progresse

dans la connaissance

l'idée maßtresse de la dialectique c'est

que la contradiction est le moteur de la

connaissance

la contradiction est le moteur de la

connaissance

ce qui veut dire que si on accepte

l'idée de la remise en question de soi

si on accepte et qu'on assume nos

erreurs pour justement ne plus avoir Ă 

les reproduire

et bien ce moment lĂ  nos erreurs nous

ont été utiles aux serrures nous auront

été bénéfiques et on pourrait presque

remercier nos erreurs pour nous avoir

guidé sur le bon chemin

c'est Ă  force d'emprunter le mauvais

chemin que l'on finit par se réorienter

sur le bon chemin et c'est lĂ  que le

rĂŽle d'autrui va ĂȘtre absolument

fondamental parce que l'autre va ĂȘtre

l'occasion de la contradiction est une

contradiction c'est toujours désagréable

précisément parce que ça heurte nos

croyances et que nous sommes attachés à

nos croyances

on a pas que nos croyances soient

bousculés mais sauf qu en étant bousculé

nos idées vont réagir

elles vont réagir en se remettant en

ordre elles vont tenir compte de la

contradiction qu'elles auront subi pour

ne plus avoir Ă  la subir et tenir compte

de la contradiction

ça ne veut pas dire dresser un bouclier

devant nos idées ça veut pas dire

devenir agressif envers ceux qui vont

contredire nos idées

ça veut dire faire évoluer nos idées de

telle façon qu'elle ne soit plus soumise

Ă  la contradiction

c'est un processus d'adaptation de mĂȘme

façon que lorsque vous fait subir à vos

muscles un stress vos muscles vont

s'adapter

le muscle s'adapte parce qu'il n'a pas

d'autre choix que de s'adapter

il est obligé de prendre en compte la

pression qu'il a reçus pour ne plus

avoir Ă  subir et en prenant en compte ce

qu'il aura subis le muscle va se

développer va se renforcer de telle

sorte qu'il ne sera plus vulnérable au

prochain choc l'esprit fonctionne

exactement de la mĂȘme maniĂšre et c'est

pour ça que en l'absence d'interlocuteur

avec qui exerçait la maïeutique il peut

devenir utile de pratiquer la maĂŻeutique

avec soi mĂȘme

autrement dit de penser contre soi on

sait contre soi c'est ĂȘtre soi mĂȘme

notre propre contradicteurs notre propre

opposants pour mettre Ă  l'Ă©preuve nos

croyances et voir si elle supporte le

poids de la contradiction on sait contre

soi c'est accepter que tout ce que l'on

sait c'est ce que l'on croit savoir et

que nul n'est Ă  l'abri de la remise en

cause y ĂȘtre dans l'erreur n'a jamais

été un problÚme

le problĂšme est d'en sortir et on peut

en sortir en Ă  condition d'admettre que

l'on a été le vrai ça

je n'ai pas celui qui sait dressage et

celui qui sait qu'il ne sait pas croire

que l'on sait prétendre que l'on sait

c'est se condamner Ă  errer dans les

couloirs obscurs de la certitude sans

jamais pouvoir trouver l'issue c'est se

convaincre que l'on est sur le bon

chemin

tout en sachant au fond de soi que ce

n'est pas la bonne route

savoir que l'on ne sait pas c'est savoir

que l'on a encore tout Ă  apprendre et

tout ce que je sais n'est lĂ  que pour

ĂȘtre piĂ©tinĂ©e que pour ĂȘtre renversĂ©e et

fertiliser ce qui sera ma connaissance

de demain tous les jours une partie de

nos croyances s'effondre nous savons

mais nous ne voulons pas nous

n'acceptons pas nous n'acceptons pas de

laisser mourir nos croyances

nous tenons elle nous y sommes habitués

quelque part nous les aimons nous les

aimons pas

ce qu'elle nous permette de nous définir

nous les aimons parce que nous nous

identifions elle nous avons l'impression

que si nous les perdons nous ne sommes

plus rien sommes livrés aux ténÚbres de

l'inconnu mais l'inconnue n'est rien

d'autre que ceux qui demandent Ă  ĂȘtre

connu l'inconnue n'est rien d'autre que

l'autre cÎté du connu l'autre cÎté du

des Ă©troits phase que nous ne voyons pas

nous sommes effrayés par l'autre cÎté

nous sommes effrayés par ce qui est

derriĂšre l'horizon sans voir que

l'horizon recul Ă  mesure que nous

avançons s'élever à la connaissance à la

connaissance de soi Ă  la connaissance du

monde c'est accepter de mourir c'est

accepter la mort de nos croyances la

mort une partie de nous-mĂȘmes et savoir

que de sept morts nous remettrons nous

remettrons toujours je vous remercie

[Musique]