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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 30 janvier 2018

Journal en français facile 30 janvier 2018

Hugo Lanoë : 21 h à Paris à l'écoute de RFI, 15 h à Washington, 20 h en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition : le discours attendu ce soir de Donald Trump sur l'État de l'Union. Le président américain va vanter/louer la bonne santé économique des États-Unis tout en appelant à l'unité dans un pays très divisé.

SB : À la une de l'actualité également : la situation confuse et tendue au Yémen où les séparatistes du sud ont pris le contrôle du palais présidentiel.

HL : Nous irons également en Russie où vient de s'achever la conférence de paix sur la Syrie avant de parler économie. La croissance est de retour en France. Elle a quasiment doublé en 2017.

-----

SB : C'est une tradition de la démocratie américaine : Donald Trump doit prononcer ce soir le discours sur l'État de l'Union devant le Congrès.

HL : Une allocution attendue à 21 h heure locale, 3 h heure de Paris. Le 45e président des États-Unis va évoquer/parler du bilan de la première année de son mandat. Le président milliardaire va sans doute mettre en avant la bonne santé de l'économie et les records de Wall Street et laisser de côté, abandonner les critiques pour se présenter comme un président rassembleur. À Washington pour RFI, Anne Corpet.

La maison blanche annonce un grand discours optimiste destiné à tous les Américains. Donald Trump devrait éviter les saillies agressives et les attaques personnelles dont il est coutumier. Son discours sera alimenté par les chiffres d'une économie florissante avec un quasi-plein emploi qu'il attribue à sa réforme fiscale et à la déréglementation qu'il a imposées dans de nombreux secteurs. Son intervention aura vocation à rassembler au-delà de la base électorale du président autour du thème « une Amérique sûre, forte et fière »...Les élections de mi-mandat approchent et Donald Trump doit absolument reconquérir une partie du camp républicain gênée par son comportement parfois erratique. Côté démocrate, une dizaine d'élus ont annoncé leur intention de boycotter le discours et de nombreuses femmes devraient s'habiller de noir en signe de solidarité avec les victimes de harcèlement ou d'agression sexuelle. Comme c'est la tradition, le président aura quelques invités, notamment un soldat blessé en Irak, les parents d'une jeune fille tuée par un gang aux États-Unis ou encore un policier, un pompier et un sauveteur...Le discours doit durer près d'une heure...puis viendra la réponse du camp démocrate sous la forme d'une intervention vidéo beaucoup plus courte et elle sera présentée par John Kennedy, le petit neveu du président du même nom.

SB : Et Hugo en toile de fond de ce discours : les suspicions/les soupçons d'ingérence russes pendant la dernière présidentielle américaine.

HL : Les États-Unis ont d'ailleurs publié la nuit dernière une liste d'environ deux cents officiels, d'hommes d'affaires russes susceptibles d'être sanctionnés/punis. Parmi eux : le Premier ministre Dmitri Medvedev, le chef de la diplomatie Serguei Lavrov ou encore le porte-parole du Kremlin. Le secrétaire d'État américain au trésor l'affirme : il y aura bientôt de nouvelles sanctions contre la Russie. Alors en guise de réponse, le président Vladimir Poutine a choisi l'ironie. C'est-à-dire qu'il a tourné cette nouvelle en dérision en se disant « vexé » de ne pas figurer sur cette liste. Écoutez sa réaction.

« Les chiens aboient, la caravane passe. Quel est le sens de ces actes, je ne le comprends pas. Mais c'est de toute évidence un acte inamical il complique les relations russo-américaines, déjà dans un état difficile, et il nuit à l'ensemble des relations internationales. Ceux qui ont fait ça le font, essentiellement, dans le cadre de leur politique intérieure, ils attaquent le président élu. On traite la Russie en la mettant dans le même panier que la Corée du Nord et l'Iran et en même temps on nous demande de participer à l'élaboration d'une solution dans le dossier du programme nucléaire nord-coréen, et de réfléchir à ce qu'on pourrait faire dans le dossier iranien. N'est-ce pas tout simplement stupide ? C'est une bêtise totale de réduire nos relations à néant. Nous nous attendions à cette liste. Nous étions prêts à prendre des mesures de représailles, assez sérieuses, qui auraient réduit nos relations à zéro. Pour le moment, nous nous abstiendrons de prendre de telles mesures. Mais nous suivrons de près l'évolution de la situation. » SB : On reste en Russie puisque c'est à Sotchi que s'est tenue aujourd'hui la conférence de paix sur la Syrie. Une conférence rythmée par les tensions.

HL : Certains délégués de l'opposition syrienne ont refusé de quitter l'aéroport à leur arrivée en Russie scandalisés, choqués, indignés, de voir que le logo de la conférence comportait le drapeau officiel syrien. La réunion a débuté/commencé avec deux heures de retard. Les Kurdes et les occidentaux ont également boudé/boycotté la réunion. À noter également : le chef de la diplomatie russe a été interrompu alors qu'il lisait un message de Vladimir Poutine. Certains délégués ont reproché au Kremlin, allié de Bachar Al-Assad, de tuer des civils syriens...

SB : Et sur le terrain, la Turquie intensifie ses raids, ses bombardements sur l'enclave kurde d'Afrine au nord de la Syrie.

HL : Une décision militaire qui n'est pas du goût, qui ne plaît pas à certains citoyens turcs. Conséquence : 8 médecins turcs arrêtés, plus de 300 personnes placées en détention pour avoir posté des messages négatifs sur les réseaux sociaux. À propos de cette offensive turque. Et puis cette information qui nous est parvenue il y a quelques heures : depuis fin décembre, plus de 270.000 Syriens ont fui les combats au nord-ouest du pays entre rebelles et forces gouvernementales.

SB : La guerre et les foules de déplacés, une situation que connaît le Yémen. D'ailleurs, après trois jours de combats meurtriers, les séparatistes du sud du pays se sont emparés/ont pris le contrôle du palais présidentiel à Aden...

HL : ... mais le chef de l'état Abd Rabbo Mansour Hadi ne se trouve pas dans cette deuxième ville du Yémen. Il s'est réfugié chez son allié saoudien. En trois jours, les combats entre l'armée gouvernementale et les sécessionnistes du sud ont fait au moins 36 morts et 185 blessés d'après les chiffres du CICR, le Comité International de la Croix Rouge. Les précisions avec Nicolas Falez.

Selon l'agence Reuters, les partisans de l'indépendance du Yémen du Sud contrôlent désormais la ville d'Aden. D'autres sources se contentent de décrire un Palais présidentiel encerclé par les séparatistes. Le Président du Yémen, Abed Rabbo Mansour Hadi n'est pas présent dans le bâtiment ni dans le pays d'ailleurs il réside en Arabie Saoudite. En revanche le Premier ministre Ahmed Dagher et son gouvernement - eux - sont à Aden et se trouveraient dans le palais présidentiel assiégé. Les combats ont éclaté dimanche entre les forces loyalistes et indépendantistes qui jusque-là étaient alliées dans la lutte contre les rebelles Houthis. Au-delà de la situation confuse à Aden la principale inconnue est l'attitude que choisira d'adopter la coalition commandée par l'Arabie Saoudite. Entrée en guerre en mars 2015 pour tenter de faire reculer les rebelles, elle n'y est toujours pas parvenue la voici désormais confrontée à une brusque fracture dans le camp qu'elle soutient. Ce rebondissement dans la guerre au Yémen relance le scénario d'une nouvelle partition du pays qui fut divisé en deux états indépendants jusqu'à la réunification de 1990.

SB : Au Kenya, l'opposant Raïla Odinga a prêté serment ce mardi comme président du peuple.

HL : Des milliers de ses partisans se sont réunis à Nairobi pour investir « le président alternatif ». Et pour cause : Raïla Odinga n'a pas remporté la présidentielle d'octobre dernier. Un scrutin qui l'avait d'ailleurs boycotté scrutin remporté par Uhuru Kenyatta officiellement investi fin novembre.

SB : En Espagne, Carles Puigdemont devra encore patienter avant d'être élu à la tête de l'exécutif catalan.

HL : Et pour cause Sylvie : la session d'investiture du président de la région catalane a été repoussée ce mardi par le président du parlement. Roger Torrent en a profité pour accuser la cour constitutionnelle de violation des droits de millions de Catalans. La juridiction veut que Carles Puigdemont se présente physiquement devant le parlement. Or ce dernier est toujours en exil en Belgique.

SB : En France, Johnathan Daval est passé aux aveux. Cet informaticien de 34 ans a avoué aujourd'hui avoir tué sa femme.

HL : Le corps d'Alexia Daval a été retrouvé fin octobre dans un bois en Haute-Saône, à l'est de la France. Son mari Johnathan avait signalé sa disparition. 3 mois plus tard et après avoir été placé en garde à vue, l'homme avoue avoir étranglé sa compagne son avocat parle d'un homme dévasté qui regrette son geste accidentel le tout sur fond de dispute conjugale. Et puis l'économie française va de mieux en mieux. La croissance s'est accélérée en 2017, Altin Lazaj.

L'économie française a essentiellement profité l'an dernier d'une accélération de l'investissement. Ce dernier a progressé aussi bien du côté des entreprises que des ménages. À titre d'exemple, celui des ménages a augmenté de 5,1 % en 2017 soit un peu plus du double de l'année précédente. Autre l'élément constitutif de la croissance ; la consommation des biens et des services a également été au rendez-vous. Même si elle n'a pas décollé comme l'investissement, la consommation a été positive, elle a progressé de 1,3 %. Résultat ; la production s'est accrue, notamment dans l'industrie manufacturière et la construction. Une dynamique économique qui ne profite pas pleinement à l'emploi. Le recul du chômage sera léger selon les prévisions de l'INSEE. Le chômage devrait baisser seulement de 0,3 % cette année. Un panorama un peu paradoxal surtout quand on annonce une croissance économique en 2018 aussi solide que l'an dernier. La hausse du produit intérieur brut pourrait passer le cap de 2 % cette année, prévoient les économistes.

HL : Altin Lazaj, 21h10 ici à Paris.

Journal en français facile 30 janvier 2018 Journal en français facile January 30, 2018

Hugo Lanoë : 21 h à Paris à l’écoute de RFI, 15 h à Washington, 20 h en temps universel. Bonsoir à toutes et à tous et bienvenue dans votre Journal en français facile. Pour le présenter avec moi ce soir, Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Hugo, bonsoir à tous !

HL : Au sommaire de cette édition : le discours attendu ce soir de Donald Trump sur l’État de l’Union. Le président américain va vanter/louer la bonne santé économique des États-Unis tout en appelant à l’unité dans un pays très divisé.

SB : À la une de l’actualité également : la situation confuse et tendue au Yémen où les séparatistes du sud ont pris le contrôle du palais présidentiel.

HL : Nous irons également en Russie où vient de s’achever la conférence de paix sur la Syrie avant de parler économie. La croissance est de retour en France. Elle a quasiment doublé en 2017.

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SB : C’est une tradition de la démocratie américaine : Donald Trump doit prononcer ce soir le discours sur l’État de l’Union devant le Congrès.

HL : Une allocution attendue à 21 h heure locale, 3 h heure de Paris. Le 45e président des États-Unis va évoquer/parler du bilan de la première année de son mandat. Le président milliardaire va sans doute mettre en avant la bonne santé de l’économie et les records de Wall Street et laisser de côté, abandonner les critiques pour se présenter comme un président rassembleur. À Washington pour RFI, Anne Corpet.

La maison blanche annonce un grand discours optimiste destiné à tous les Américains. Donald Trump devrait éviter les saillies agressives et les attaques personnelles dont il est coutumier. Son discours sera alimenté par les chiffres d’une économie florissante avec un quasi-plein emploi qu’il attribue à sa réforme fiscale et à la déréglementation qu’il a imposées dans de nombreux secteurs. Son intervention aura vocation à rassembler au-delà de la base électorale du président autour du thème « une Amérique sûre, forte et fière »...Les élections de mi-mandat approchent et Donald Trump doit absolument reconquérir une partie du camp républicain gênée par son comportement parfois erratique. Côté démocrate, une dizaine d’élus ont annoncé leur intention de boycotter le discours et de nombreuses femmes devraient s’habiller de noir en signe de solidarité avec les victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle. Comme c’est la tradition, le président aura quelques invités, notamment un soldat blessé en Irak, les parents d’une jeune fille tuée par un gang aux États-Unis ou encore un policier, un pompier et un sauveteur...Le discours doit durer près d’une heure...puis viendra la réponse du camp démocrate sous la forme d’une intervention vidéo beaucoup plus courte et elle sera présentée par John Kennedy, le petit neveu du président du même nom.

SB : Et Hugo en toile de fond de ce discours : les suspicions/les soupçons d’ingérence russes pendant la dernière présidentielle américaine.

HL : Les États-Unis ont d’ailleurs publié la nuit dernière une liste d’environ deux cents officiels, d’hommes d’affaires russes susceptibles d’être sanctionnés/punis. Parmi eux : le Premier ministre Dmitri Medvedev, le chef de la diplomatie Serguei Lavrov ou encore le porte-parole du Kremlin. Le secrétaire d’État américain au trésor l’affirme : il y aura bientôt de nouvelles sanctions contre la Russie. Alors en guise de réponse, le président Vladimir Poutine a choisi l’ironie. C’est-à-dire qu’il a tourné cette nouvelle en dérision en se disant « vexé » de ne pas figurer sur cette liste. Écoutez sa réaction.

« Les chiens aboient, la caravane passe. Quel est le sens de ces actes, je ne le comprends pas. Mais c’est de toute évidence un acte inamical il complique les relations russo-américaines, déjà dans un état difficile, et il nuit à l’ensemble des relations internationales. Ceux qui ont fait ça le font, essentiellement, dans le cadre de leur politique intérieure, ils attaquent le président élu. On traite la Russie en la mettant dans le même panier que la Corée du Nord et l’Iran et en même temps on nous demande de participer à l’élaboration d’une solution dans le dossier du programme nucléaire nord-coréen, et de réfléchir à ce qu’on pourrait faire dans le dossier iranien. N’est-ce pas tout simplement stupide ? C’est une bêtise totale de réduire nos relations à néant. Nous nous attendions à cette liste. Nous étions prêts à prendre des mesures de représailles, assez sérieuses, qui auraient réduit nos relations à zéro. Pour le moment, nous nous abstiendrons de prendre de telles mesures. Mais nous suivrons de près l’évolution de la situation. » SB : On reste en Russie puisque c’est à Sotchi que s’est tenue aujourd’hui la conférence de paix sur la Syrie. Une conférence rythmée par les tensions.

HL : Certains délégués de l’opposition syrienne ont refusé de quitter l’aéroport à leur arrivée en Russie scandalisés, choqués, indignés, de voir que le logo de la conférence comportait le drapeau officiel syrien. La réunion a débuté/commencé avec deux heures de retard. Les Kurdes et les occidentaux ont également boudé/boycotté la réunion. À noter également : le chef de la diplomatie russe a été interrompu alors qu’il lisait un message de Vladimir Poutine. Certains délégués ont reproché au Kremlin, allié de Bachar Al-Assad, de tuer des civils syriens...

SB : Et sur le terrain, la Turquie intensifie ses raids, ses bombardements sur l’enclave kurde d’Afrine au nord de la Syrie.

HL : Une décision militaire qui n’est pas du goût, qui ne plaît pas à certains citoyens turcs. Conséquence : 8 médecins turcs arrêtés, plus de 300 personnes placées en détention pour avoir posté des messages négatifs sur les réseaux sociaux. À propos de cette offensive turque. Et puis cette information qui nous est parvenue il y a quelques heures : depuis fin décembre, plus de 270.000 Syriens ont fui les combats au nord-ouest du pays entre rebelles et forces gouvernementales.

SB : La guerre et les foules de déplacés, une situation que connaît le Yémen. D’ailleurs, après trois jours de combats meurtriers, les séparatistes du sud du pays se sont emparés/ont pris le contrôle du palais présidentiel à Aden...

HL : ... mais le chef de l’état Abd Rabbo Mansour Hadi ne se trouve pas dans cette deuxième ville du Yémen. Il s’est réfugié chez son allié saoudien. En trois jours, les combats entre l’armée gouvernementale et les sécessionnistes du sud ont fait au moins 36 morts et 185 blessés d’après les chiffres du CICR, le Comité International de la Croix Rouge. Les précisions avec Nicolas Falez.

Selon l’agence Reuters, les partisans de l’indépendance du Yémen du Sud contrôlent désormais la ville d’Aden. D’autres sources se contentent de décrire un Palais présidentiel encerclé par les séparatistes. Le Président du Yémen, Abed Rabbo Mansour Hadi n’est pas présent dans le bâtiment ni dans le pays d’ailleurs il réside en Arabie Saoudite. En revanche le Premier ministre Ahmed Dagher et son gouvernement - eux - sont à Aden et se trouveraient dans le palais présidentiel assiégé. Les combats ont éclaté dimanche entre les forces loyalistes et indépendantistes qui jusque-là étaient alliées dans la lutte contre les rebelles Houthis. Au-delà de la situation confuse à Aden la principale inconnue est l’attitude que choisira d’adopter la coalition commandée par l’Arabie Saoudite. Entrée en guerre en mars 2015 pour tenter de faire reculer les rebelles, elle n’y est toujours pas parvenue la voici désormais confrontée à une brusque fracture dans le camp qu’elle soutient. Ce rebondissement dans la guerre au Yémen relance le scénario d’une nouvelle partition du pays qui fut divisé en deux états indépendants jusqu’à la réunification de 1990.

SB : Au Kenya, l’opposant Raïla Odinga a prêté serment ce mardi comme président du peuple.

HL : Des milliers de ses partisans se sont réunis à Nairobi pour investir « le président alternatif ». Et pour cause : Raïla Odinga n’a pas remporté la présidentielle d’octobre dernier. Un scrutin qui l’avait d’ailleurs boycotté scrutin remporté par Uhuru Kenyatta officiellement investi fin novembre.

SB : En Espagne, Carles Puigdemont devra encore patienter avant d’être élu à la tête de l’exécutif catalan.

HL : Et pour cause Sylvie : la session d’investiture du président de la région catalane a été repoussée ce mardi par le président du parlement. Roger Torrent en a profité pour accuser la cour constitutionnelle de violation des droits de millions de Catalans. La juridiction veut que Carles Puigdemont se présente physiquement devant le parlement. Or ce dernier est toujours en exil en Belgique.

SB : En France, Johnathan Daval est passé aux aveux. Cet informaticien de 34 ans a avoué aujourd’hui avoir tué sa femme.

HL : Le corps d’Alexia Daval a été retrouvé fin octobre dans un bois en Haute-Saône, à l’est de la France. Son mari Johnathan avait signalé sa disparition. 3 mois plus tard et après avoir été placé en garde à vue, l’homme avoue avoir étranglé sa compagne son avocat parle d’un homme dévasté qui regrette son geste accidentel le tout sur fond de dispute conjugale. Et puis l’économie française va de mieux en mieux. La croissance s’est accélérée en 2017, Altin Lazaj.

L’économie française a essentiellement profité l’an dernier d’une accélération de l’investissement. Ce dernier a progressé aussi bien du côté des entreprises que des ménages. À titre d’exemple, celui des ménages a augmenté de 5,1 % en 2017 soit un peu plus du double de l’année précédente. Autre l’élément constitutif de la croissance ; la consommation des biens et des services a également été au rendez-vous. Même si elle n’a pas décollé comme l’investissement, la consommation a été positive, elle a progressé de 1,3 %. Résultat ; la production s’est accrue, notamment dans l’industrie manufacturière et la construction. Une dynamique économique qui ne profite pas pleinement à l’emploi. Le recul du chômage sera léger selon les prévisions de l’INSEE. Le chômage devrait baisser seulement de 0,3 % cette année. Un panorama un peu paradoxal surtout quand on annonce une croissance économique en 2018 aussi solide que l’an dernier. La hausse du produit intérieur brut pourrait passer le cap de 2 % cette année, prévoient les économistes.

HL : Altin Lazaj, 21h10 ici à Paris.